Le SIDA en Afrique : Quelles priorités pour
l’aide sanitaire ?
Avant tout, le bon sens
devrait nous diriger vers la recherche des facteurs globaux qui engendrent
l’immuno-déficience. Pour l’instant, seuls les États-Unis ont dépensé
(infructueusement !) $100 milliards pour la recherche virale du SIDA. La
mortalité pour tout le continent africain est moins que pour les
Etats-Unis ! Pour citer l’Organisation Mondiale de la Santé : « La
plus grande cause de mortalité, de mauvaise santé et de souffrance à travers le
monde, est la pauvreté extrême. ».
La totalité des textes
publiés par les Nations Unies sur les droits humains de personnes
« diagnostiqués VIH+ » ignorent totalement le fait que la formule
« HIV = maladie infectieuse = SIDA = mort » est basé sur des HYPOTHÈSES
et non sur des publications qui respectent la rigueur scientifique. La ou les
publications scientifiques qui ont donné naissance à ce dogme et qui ont permis
nos organismes internationaux à diffuser ce point de vue n’ont jamais été
devoilées.
Les patients
occidentaux, ou du tiers-monde, confrontés à un diagnostic de SIDA ou à la
proposition de prendre des « anti-rétroviraux », ont le droit de
savoir que:
·
le soit-disant
« VIH » n’a jamais été « isolé » par des critères
scientifiques rigoureux. La demande au UNAIDS de ces documents est restée sans
réponse depuis de nombreuses années
·
les
« tests » du SIDA peuvent réagir positivement dans environ 70
conditions médicales n’ayant strictement rien à voir avec le VIH
·
les effets
secondaires des « traitements » antiviraux sont les mêmes que les
symptômes « officiels » du SIDA
·
il n’existe
pas de documents scientifiques rigoureux, qui justifient la politique mondiale
du SIDA
·
tous les
essais réussis par la médecine complémentaire pour améliorer la santé les
séropositifs n’ont jamais reçu la moindre subvention
·
depuis 1984
l’industrie pharmaceutique a la main-mise sur le traitement chimique du SIDA à
l’exclusion de tout autre possibilité
Le SIDA du point de vue personnel d’un “survivant à long terme”.
L’existence de
survivants à long terme non-médicalisés est un phénomène trop souvent occulté
par l’orthodoxie et les médias. La découverte de ma séropositivité, en 1986,
m’a propulsé sur un long voyage d’investigation et de découverte. Aujourd’hui
je peux dire que mes conclusions sont basées sur le bon sens, une fois que la
peur, la stigmatisation et l’ignorance ont été balayées par un examen
approfondi des faits dans la littérature scientifique, par des rencontres avec
d’autres survivants de par le monde, et par la collaboration avec de nombreux
scientifiques et professionnels de la santé.
J’ai eu une première
information exceptionnelle dans les jours qui ont suivi mon diagnostic dans une
clinique privée en Suisse où j’étais en sevrage de dépendance à l’héroïne. Un
groupe d’infirmières m’ont informé qu’il y avait aux États-Unis des séropositifs
en bonne santé qui avaient changé leur alimentation,
faisaient de la méditation et du sport. (Mais
de ne surtout pas le mentionner aux médecins de la clinique !)
Cette information m’a
donné une lueur d’espoir et un but à rechercher pendant les trois années
d’enfer qui ont suivi le diagnostic. C’était à Genève en 1989 que j’ai
rencontré pour la première fois deux personnes venues des E-U et qui avaient
retrouvé la santé après de graves pathologies sidéennes. À ce moment, j’ai
également découvert les écrits de nombreux praticiens de la santé qui avaient
travaillé depuis le début des années 80 dans une optique multi-causale de
l’immuno-déficience. J’ai eu connaissance des publications du Professeur Peter
Duesberg, découvreur de la carte génétique des rétrovirus, membre de l’Académie
Nationale des Sciences Américaine et récipient du prix du « Meilleur
Chercheur » de cette académie. En 1987, dans le journal
« Cancer », il a osé nier le rôle des rétrovirus en pathologie
humaine, que ce soit le Cancer ou le SIDA.
Depuis cette époque,
je pose la question : « d’où viennent nos informations concernant le
SIDA, et qui détient l’autorité de condamner une personne à la maladie et la
mort sans espoir d’un traitement curatif? » Ceci sur la base d’un test non-spécifique
pour un virus qui n’a pas été isolé. Dans ce sens, j’ai commencé, en 1990, un
travail de journaliste, de détective, d’archiviste et d’activiste.
Aujourd’hui (décembre
2003) je suis en train d’entamer un procès contre les fabricants des
« tests » pour « faux diagnostic » et tout le tort moral
que cela a entraîné pour moi et des milliers/millions d’autres. Pour le
principe, pour créer un précédent, et pour la vérité.
Je pense que les
« verts » européens se trompent en soutenant la disponibilité de
« médicaments génériques » dans le tiers-monde. Je suis convaincu que
les historiens décriront cette époque du SIDA comme « la page la plus
noire de l'histoire de la médecine » et « la plus grande tragédie
médicale et scientifique de notre époque ».
Voilà ma conclusion.
Mark Griffiths pour
les « Personnes Vivantes avec le SIDA »
Que pense le « Congrès National Africain» du
« $IDA » ? (En anglais)