Une dizaine d’études d’universités Canadiennes, Américaines et Britanniques, entre 1997 et 2015, font état d’une dégringolade des nutriments dans nos aliments.

 

Bien que nous mangions toujours plus, nous sommes de moins en moins nourris. Aujourd’hui, le phénomène de diminution des micronutriments dans nos aliments devient préoccupant !      

 

Même dans les aliments réputés sains, les teneurs en vitamines A, C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisées entre 2 et 100 fois en un demi-siècle.           

Cela semble invraisemblable. Et pourtant, pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 1950, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette !

 

Prenons la pomme par exemple.

Quand nos grands-parents croquaient une pomme, ils avalaient 400 mg de vitamine C. Philippe Desbrosses, pionnier de l’agriculture biologique nous informe que de nos jours, les Golden standardisées des supermarchés, ne nous apportent souvent que 4 à 40 mg de vitamine C, donc 10 à 100 fois moins.

 

La vitamine A, précieuse pour la vue et nos défenses immunitaires, est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes étudiés par des chercheurs canadiens. Le déclin est total pour la pomme de terre et l’oignon qui, aujourd’hui, n’en contiennent plus le moindre gramme.

Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens en vitamine A. Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour ingurgiter la même quantité de cette précieuse vitamine.

 

Une pêche des années 1950 équivalait à 26 pêches d’aujourd’hui et la pomme de terre, l’oignon, le brocoli n’apportent quasiment plus de calcium.

La viande, apporte beaucoup moins de fer que jadis car les bêtes sont moins bien nourries…

 

Il faut donc se poser des questions lorsque vous achetez des fruits ou des légumes.

Est-ce bien bio ? Si oui, d’où viennent-ils ? Comment ont-ils été cultivés, récoltés, transportés, etc. ?

Si le vendeur ne peut pas vous répondre, choisissez-en un autre. Aujourd’hui de nombreuses associations pratiquent le circuit court (du producteur directement au consommateur): adhérez-y, impliquez-vous.

C’est un premier pas, mais il est déterminant. Il n’y a aucune raison de devenir (ou de demeurer) des zombies de la consommation industrielle (cela aidera les petits cultivateurs qui sont malmenés économiquement).

N’achetez pas sans poser des questions. C’est votre argent, c’est votre santé. Et les producteurs, comme les entreprises qui veulent nous vendre des aliments, nous doivent la vérité.

Alors voici quelques conseils de bon sens, pour en finir avec ces "calories vides:

Choisissez des fruits et légumes frais de saison et de proximité, de préférence Bio. Cherchez si possible sur les marchés, les PETITS producteurs qui pratiquent encore le compostage (malgré que cela devienne rare).

 

L’idéal est de consommer plusieurs fruits frais par jour, longuement mastiqués. Manger des fruits après le repas perturbe la digestion, il vaut donc mieux les manger de préférence un peu AVANT un repas.

 

Si vous ne trouvez pas de petits producteurs, vous devrez faire au mieux avec ce dont vous disposez et considérer que votre alimentation est très certainement carencée. Afin d’éviter des problèmes assez graves survenant plus tard, il sera donc judicieux d’utiliser des compléments alimentaires.

 

Evitez d’utiliser les compléments et vitamines chimiques des pharmacies qui sont dénaturés et pas toujours bien assimilables. Préférez les compléments naturels (comme la levure alimentaire par exemple).

Parmi les compléments alimentaires on peut citer la SPIRULINE, qui est naturelle et contient plus de micro nutriments directement assimilables que n’importe quel autre aliment.

 

Jugez-en: Protéines,  Niacine, Cystine, 22 Acide-aminés dont 8 essentiels, Vitamines E, B1, B2, B12, Béta-carotène, Cuivre, Calcium, Magnésium, Fer, Oligo-éléments, Chlorophylle et bien plus encore !!!

 

www.sleemy.net